Le génie écologique regroupe un ensemble de techniques issues de l’écologie scientifique et de l’ingénierie classique, dont la finalité des actions menées est de contribuer à la résilience des écosystèmes. Le génie écologique ne se définit pas avant tout par les techniques utilisées, mais par la finalité des travaux, qui visent à favoriser la restauration ou la réhabilitation de milieux naturels et ainsi préserver et développer la biodiversité.
Le génie écologique comprend ainsi l’entretien de la ripisylve, les travaux en zones humides (ex. re-création de zones naturelles, création de roselière…), la lutte contre les plantes invasives, mais aussi la protection des berges, l’enlèvement des embacles ou la mise en place d’infrastructures (mise en place de pontons) dans le respect du contexte naturel.
L’eau en mouvement altère mécaniquement les berges des cours d’eau, à l’origine de phénomènes d’érosion, d’affaissement des berges, d’affouillement, etc., parfois accentués par le climat (crues), l’urbanisation, ou encore les activités humaines (navigation). La protection de berges est nécessaire lorsque les enjeux sont importants, assurant la protection des biens et des personnes, notamment en cas d’inondations.
La stabilisation des berges peut être assurée par des techniques de génie civil (enrochement ; palplanches, etc.) ou de génie végétal, plus naturel.
La Serpe, spécialiste du génie végétal, offre à ses clients, avant de réaliser les travaux, l’analyse technique nécessaire au choix du procédé le plus adapté, prenant en compte le contexte général, l’accessibilité du lieu et les attentes du client.