La taille de réduction consiste à diminuer la présence de l’arbre vis-à- vis des contraintes qui l’entourent (lignes électriques, toiture de maison, concurrence avec les autres arbres, prise au vent, passage de véhicules….). Ainsi, l’élagueur adapte l’arbre à son environnement et limite sa hauteur ou sa prise au vent.
Il est essentiel de toujours trouver un compromis entre le besoin de réduction et l’exigence pour ne pas trop « amputer » l’arbre dans le but de conserver un bon état sanitaire. De même, l’élagueur devra prendre en compte l’arbre dans son intégralité pour ne pas le déséquilibrer.
La taille est source de « stress » pour l’arbre et pour lui donner toutes les chances de repartir, elle doit être contrôlée et réfléchie : Elle peut être réalisée sur les feuillus (arbres à feuilles) pendant la période de repos végétatif (après la chute des feuilles, en évitant les grands froids). Sur les résineux (arbres à épines), il est fortement déconseillé de réaliser ce type de taille (ou un étêtage) car cela peut engendrer la mort de l’arbre ou l’apparition de 2 têtes entrainant une prise au vent plus importante.
L'intérêt de l'utilisation de « mastics à cicatriser » (ou écorces synthétiques) est très controversé et n’est pas prouvé. Certaines études montrent qu’au contraire cela favorise la prolifération de microorganisme et augmente le risque de mortalité de la branche traitée. Nous préférons donc procéder à une taille saine (franche, nette, régulière, non déchiquetée) qui respecte un angle de coupe et permet la cicatrisation naturelle de la branche.
Nous préconisons de laisser un tire sève en bout de branches. Ce petit rameau d’environ 15cm de longueur améliore l’alimentation en nutriments de la zone taillée et favorise sa cicatrisation pour permettre à la branche de continuer sa croissance. Au printemps les bourgeons repartirons en priorité de cette zone.