Les zones humides correspondent à des zones particulièrement riches en terme de biodiversité. Elles constituent ainsi un patrimoine qu’il est précieux d’entretenir et certaines créations permettent de compenser des dégradations environnementales (travaux compensatoires).
Les travaux en zones humides peuvent correspondre :
Les travaux en zones humides peuvent impliquer différents types d’interventions, alliant des savoir-faires en terme de terrassement, de gestion de la végétation et de réhabilitation de nouveaux écosystèmes.
Elle implique de creuser, à la pelle mécanique, jusqu’à permettre la remontée d’eau douce de la nappe phréatique. Les bords de mare doivent ensuite être re-profilés, en pente douce, pour permettre aux batraciens d’entrer et sortir de la mare.
Elle consiste à foncer des pieux, auxquels sont ligaturés, avec du fil de fer, des tontines de roseaux (roseaux associés à leur motte de terre), entourés de géotextile et protégé des prédateurs (oiseaux, castors…) par du grillage.
Il est régulièrement confié à la Serpe des chantiers d’arrachage de plantes invasives, telles que la Jussie ou le Baccharis. L'enlèvement des plantes invasives est réalisé à la main voire à la mini-pelle.
Elle assure la stabilisation des berges, le maintien d’un ombrage suffisant limitant le réchauffement de l’eau et le développement des algues, la conservation d’un bon écoulement de l’eau et la limitation des crues, ainsi que le maintien de la biodiversité de la faune et de la flore, particulièrement riche et fragile dans ces zones humides.
Les travaux d’entretien de la ripisylve consistent au débroussaillage régulier pour limiter les risques de feu, à l’élagage des arbres et l’élimination du bois mort, à l’enlèvement des embâcles et la plantation éventuelle d’une flore adaptée.
Ils sont souvent faits dans le cadre de travaux compensatoires ou pour restaurer des milieux naturels dégradés. Il peut s’agir, par exemple, de plantations de plants et plançons (tiges sans racines), en vue de favoriser le développement de la flore locale, ou de création de nichoirs pour les oiseaux (ex. pour les guêpiers, galeries creusées dans le sol meuble d’une falaise ou dans la terre, d’un diamètre de 6 à 8cm, généralement exposés au Sud ou Sud-Ouest), ou de création d’habitats pour les castors ou les grenouilles, grâce à des constructions en rondins.