Le fauchage peut être sécuritaire et consiste à faucher les herbes sur les bords de route, sous les glissières de sécurité, et sous/autour d'installations sensibles comme les postes de gaz ou les panneaux photovoltaïques d'un site industriel. Il peut être réalisé pour éviter l'embroussaillement d'une zone avec l'installation de rejets ligneux et de ronciers, ou pour assurer une meilleure visibilité et/ou lutter contre le feu (débroussaillement DFCI). L'herbe ne doit pas monter à plus de 1m de haut.
Le travail peut être réalisé manuellement avec une débroussailleuse portative ou mécaniquement avec un tracteur de fauche ou une épareuse à long bras pour les talus particulièrement importants.
Dans le cadre d'une gestion différenciée, le fauchage peut être pratiqué de façon alternative pour préserver et favoriser la présence de la biodiversité sur une zone peu fréquentée du public. La zone sera gérée de manière extensive en limitant les interventions à une ou deux fauche par an, de préférence début septembre, pour qu'un maximum d'espèces faunistiques et floristiques aient pu accomplir leur cycle de vie.
Des zones refuges seront laissées en place afin de permettre aux animaux présents de pouvoir s'y réfugier lors de la coupe. C'est pour cela que la fauche sera centrifuge en partant du milieu de la parcelle pour aller sur les côtés, et effectuée de façon pas trop rapide (10 km/h maximum). La coupe est effectuée à minimum 7 cm du sol pour permettre le bon développement de la biodiversité. Après la coupe, nous préconisons un ramassage pour améliorer la qualité du sol.
Cette façon de faire est idéale pour faire des économies de tonte à l'année, réduire la pollution liée aux machines, et attirer les auxiliaires pollinisateurs comme les abeilles ou les papillons. De plus, une plus grande diversité végétale offre le gîte et le couvert à une multitude d'espèces comme certains oiseaux qui viennent se nourrir dans les prairies.
